
S’engager pour la préservation de la biodiversité
Le Ceva Wildlife Research Fund a déjà contribué au financement de plusieurs projets de recherche appliquée pour protéger la santé des animaux sauvages. Certains de ces projets sont présentés ci-dessous.
Entre 2018 et 2021, la population de koalas en Australie aurait diminué de 30%. L’Australie a déclaré le koala de la côte Est comme espèce menacée depuis février 2022 et plusieurs raisons sont évoquées pour expliquer cette situation dramatique : d’une part, la destruction de leur habitat naturel due aux incendies ou à l’urbanisation grandissante du territoire ; d’autre part, la chlamydiose qui touche la grande majorité des individus concentrés dans l’Est de l’Australie. Cette maladie endémique dans ces populations a un impact sur la reproduction et la pérennité de l’espèce. C’est pourquoi le Ceva Wildlife Research Fund collabore étroitement avec l’Université de Sunshine Coast, à Brisbane (Australie), pour financer le développement d’un vaccin et les tests associés. Nous soutenons par ailleurs des études complémentaires pour un enregistrement officiel de ce vaccin.
Le Ceva Wildlife Research Fund soutient également le parc animalier belge Pairi Daiza, élu meilleur zoo d’Europe, en finançant un programme de vaccination contre la grippe aviaire, répandue en Europe et dans le monde et qui menace les pélicans et les paons du parc. L’institut Sciensano, laboratoire de référence national, contribue en assurant le suivi sérologique et virologique nécessaire, comme l’exigent les autorités belges.
Dans le cadre de ses financements de projets, le fonds de dotation s’est notamment penché sur le sort des fous de Bassan, pour les protéger contre l’Influenza Aviaire Hautement Pathogène (IAHP) aux côtés du CNRS, avec la pose de balises GPS pour étudier les déplacements et des tests sérologiques pour mieux comprendre l’épidémie.
Le Ceva Wildlife Research Fund soutient aussi un programme de doctorat sur la conservation du pangolin, en collaboration avec l’Université de Pretoria et l’Université de technologie de Tshwane en Afrique du Sud, qui va permettre la collecte de données comportementales, tout en proposant des protocoles de relâchement. L’APWG (African Pangolin Working Group) supervisera la phase de science appliquée du projet, dont l’objectif est d’assurer la survie et le bien-être de cette espèce, en voie de disparition.