#OnePlanet, Ceva Wildlife Research Fund
13 mars 2023

Vaccination des koalas en Australie pour lutter contre la Chlamydiose

Le Ceva Wildlife Research Fund soutient l’enregistrement d’un nouveau vaccin considéré comme une avancée majeure dans la protection des koalas australiens.

En février 2022, le gouvernement fédéral australien a inscrit les koalas sur la liste des espèces menacées en raison de la perte de son habitat naturel, qui a impacté la population de l’ordre de 30 à 50 %. Par ailleurs, une autre problématique vient s’ajouter : celle de la Chlamydiose, une infection sexuellement transmissible très fréquente chez le koala, causée par la bactérie Chlamydiae trachomatis. Parmi une population déjà réduite de koalas, cette maladie peut entraîner la cécité, l’infertilité et parfois même la mort, mettant encore davantage en péril le maintien de la population.

Ce don financera les tests et l’enregistrement du vaccin auprès de « l’Australian Pesticides and Veterinary Medical Association » (APVMA). Le programme vise à démontrer que le vaccin, qui sera utilisé sur le terrain pour les koalas sauvages, est aussi efficace que celui utilisé dans les premiers essais sur les animaux en captivité, et qui a démontré une forte efficacité dans le traitement de la chlamydia chez les koalas.

Le Ceva Wildlife Research Fund contribue également au passage du vaccin de sa phase d’essai sur le terrain à la production standardisée dans un environnement certifié BPF (Bonnes pratiques de fabrication), ce qui permettra de disposer d’un approvisionnement durable et suffisant pour vacciner les koalas dans les centres de protection de la faune sauvage, partout en Australie.

« La seule façon d’avoir un réel contrôle sur la chlamydia chez les koalas est de la prévenir. Ce vaccin est efficace pour la prévention, il doit donc être enregistré pour être utilisé plus largement. C’est une façon pour nous d’avoir un réel impact sur l’incidence de la maladie et de protéger le koala de son extinction potentielle. »

Précise le Dr Finola McConaghy, responsable des services techniques vétérinaires de Ceva Santé Animale en Australie, qui travaille également avec le Ceva Wildlife Research Fund.

Peter Timms, professeur de microbiologie à l’Université Sunshine Coast à Brisbane (Australie) et fervent protecteur des koalas, a déclaré : « Nous avons reçu de nombreux soutiens, notamment des fonds du gouvernement, l’aide d’hôpitaux pour les animaux sauvages et de différents groupes de recherche, mais il y a aussi des entreprises qui jouent un rôle important dans ce domaine et qui nous aident, non seulement financièrement, mais aussi grâce à leurs compétences et expertises, pour mener ce vaccin jusqu’au stade final et donc aider les nombreuses populations de koalas sauvages qui sont actuellement menacées. »

Ceva Santé Animale a créé le Ceva Wildlife Research Fund pour soutenir des initiatives d’intérêt général impliquant la mise en place de nouveaux programmes et l’appui de projets existants à caractère scientifique dans le domaine de la santé animale. Tout ceci au bénéfice de la faune sauvage, y compris la préservation de sa biodiversité, ses interactions avec les animaux domestiques et les risques zoonotiques.

Ce fonds de dotation, unique en son genre, permet de financer des projets de recherche appliquée, dont les résultats seront rapidement observables, avec des échéances de trois ou cinq ans maximum. Le Ceva Wildlife Research Fund contribue ainsi à la préservation de la santé des animaux sauvages, un domaine de la santé animale qui est sous-investi car il n’a pas de modèle économique.

Les équipes australiennes de Ceva Santé Animale (Ceva), basées à Glenorie près de Sydney, jouent depuis longtemps un rôle actif dans le traitement de la chlamydia chez les koalas. Ceva fut la seule entreprise à fabriquer du Chloramphénicol, un antibiotique très efficace en guise de traitement.

Dans le cadre de sa politique de réduction de l’utilisation des antibiotiques, l’entreprise a cessé la production du médicament en 2014, mais en raison de la demande de vétérinaires spécialisés en faune sauvage et pour aider à soigner les koalas, la société a accepté de produire des lots en quantité limitée jusqu’à ce qu’un vaccin soit produit. Ceci afin d’empêcher la maladie de se propager chez les koalas sauvages, ceux en captivité ou ceux traités dans les hôpitaux pour animaux.

Le Dr Claude Lacasse, vétérinaire spécialisé en faune sauvage à la RSPCA de Brisbane (Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals – Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux), qui a utilisé régulièrement l’antibiotique et a également participé aux essais du dernier vaccin, a déclaré : « Je pense que les koalas seraient dans une situation beaucoup plus critique sans l’action de Ceva, qui leur a sauvé la vie. Le fait que le Ceva Wildlife Research Fund s’implique maintenant dans les démarches d’enregistrement du vaccin afin qu’il puisse être utilisé sur les koalas sauvages est une excellente nouvelle, dans l’optique de bénéficier davantage des atouts de ce produit (le vaccin, NDLR) que tout le monde pourra utiliser. »

« Ce fonds a une démarche unique, en combinant un soutien vers des initiatives scientifiques appliquées et l’aide à la création de compétences spécifiques qui peuvent contribuer à la mise en œuvre opérationnelle. Le Ceva Wildlife Research Fund est fier de contribuer et de soutenir ce projet, initié il y a plusieurs années, pour protéger un emblème de la biodiversité. Le Professeur Timms et son équipe, ainsi que tous les acteurs locaux, ont fait des pas de géant et nous les remercions pour leurs efforts sur le long terme. Alors que le programme passe à l’étape suivante, nous savons d’ores et déjà que des actions complémentaires seront nécessaires avec l’utilisation de ce vaccin innovant. Bien entendu, le Ceva Wildlife Research Fund sera heureux d’y contribuer à son échelle. »

Dr Pierre-Marie Borne, Directeur du Ceva Wildlife Research Fund.
Collaboration dans 47 pays.
Vous quittez le site du pays pour accéder à un autre site du groupe. Les contraintes réglementaires et les pratiques médicales varient d'un pays à l'autre. Par conséquent, les informations fournies sur le site dans lequel vous entrez peuvent ne pas être adaptées à une utilisation dans votre pays.
Fermer